L’avocate Saida Akermi a nié, dans une déclaration à Al Jazeera mardi 4 janvier 2022, les propos du ministre de l’Intérieur, Tawfik Charfeddine, lors du point de presse organisé la veille. Ainsi, elle a affirmé qu’elle n’a pas été informée de l’endroit où son mari, Noureddine Bhiri, a été mis en résidence surveillée.

Dans un autre contexte, Saida Akermi s’est interrogée sur les raisons qui font de son mari un danger pour sécurité nationale alors que c’est un avocat défenseur des droits et qui a participé à l’élaboration de la constitution de la révolution.

Elle a également accusé le président de la République d’incitation contre son mari lorsqu’il avait évoqué une fortune 1500 milliards et la possession de palais et de fermes. Des accusations qui peuvent exposer la vie de Noureddine Bhiri au danger, selon elle.