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La technologie au service de l’équipe info de Radio IFM 

La technologie au service de l’équipe info de Radio IFM 

IFMDimanche 29 Mars 2020 - 21:56
Conscients de la sécurité de tous leurs collaborateurs, les responsables de Radio IFM ont pris, dès le début de la propagation de la pandémie coronavirus en Tunisie, les mesures nécessaires afin de préserver toute l’équipe de la radio. Ces mesures ont été appliquées selon un plan réparti sur plusieurs phases. 

 

Les mesures prises par Radio IFM ont été appliquées au fur et à mesure selon un planning bien déterminé, tout en tenant compte de l’évolution de la propagation du COVID19 à l’échelle nationale et des décisions annoncées par l’État tunisien, après le passage à la deuxième phase de la lutte contre la pandémie. 

Ainsi, et afin d’assurer les conditions de travail adéquates tout en préservant la sécurité de ses collaborateurs, Radio IFM a fourni à l’équipe du service information tout le matériel nécessaire leur permettant de diffuser les bulletins d’information chaque trente minutes. Cette mesure a été prise dès le passage à la quatrième phase de la lutte contre la pandémie coronavirus.

Pour ce faire, Radio IFM s’est dotée de tous les moyens techniques nécessaires, à savoir les applications et le matériel, et d’une technologie de pointe permettant à tous les journalistes du service d’information de diffuser leurs bulletins d’infos dans les meilleures conditions. Les moyens de communication nécessaires ont été également mis à la disposition de l’équipe afin de pourvoir contacter tous les responsables et les autorités régionales. 

Ci-après, le témoignage de Madame Amira Lajili, journaliste du service information Radio IFM. 

- Cette décision de travailler à distance, elle a été prise depuis quand ? 

A vrai dire, Radio IFM avait anticipé les choses. L’idée du télétravail et de diffuser les bulletins d’information à distance a été évoquée avant même le passage à la deuxième phase dans la lutte contre le coronavirus. Toute l’équipe était déjà prête à ce scénario et c’est ce qu’explique la rapidité de la réalisation de l’idée et de son exécution. L’expérience a démarré avec ma collègue Anissa Mokchah avant que nous entamions moi-même, Faiza Arfaoui et Haifa Touaiti la diffusion de nos flashs infos à distance chaque trente minutes, en attendant de généraliser cette méthode de travail sur les journalistes restants du service. 

- Le télétravail pour un service comme le vôtre aidera-t-il à lutter contre la pandémie ? 

Tous les médias sont passés au télétravail. Personnellement, je pense que cette méthode de travail constitue une meilleure solution pour préserver nos familles et les collaborateurs de la radio. La continuité du travail et la sécurité de tout le monde sont deux facteurs à prendre en considération. Le pays passe par une période très difficile et l’information reste un élément capital, voire un droit.

- Vous étiez dans un bureau, et là vous faites votre travail chez vous. Comment vivez-vous ce changement ? 

Sur le plan opérationnel, rien n’a changé. Nous sommes en contact permanant avec tous les directeurs régionaux de la santé et nous suivons toute l’actualité instantanément. Nous avons les moyens adéquats qui nous permettent de suivre et donner, au moment opportun, l’information exacte à nos auditeurs. 

- Rencontrez-vous des difficultés lors de l’exécution de vos tâches à domicile ? 

Nous essayons de mettre toutes les conditions favorables pour l’exécution de nos tâches. Ici, je parle au nom de tous mes collègues, avec qui je suis en contact permanant pour que l'on puisse coordonner ensemble. On essaye de s’isoler dans nos chambres afin d’assurer une bonne qualité du son avant la diffusion des flashs infos. 

Par contre, c’est la qualité de débit internet qui nous pose problème. La bande passante est en effet saturée, et c’est sans doute dû au grand nombre des connectés. On fait de notre mieux pour dépasser cet inconvénient. Il faut signaler sur ce point que la technologie qu’on utilise nous permet diffuser avec une très bonne qualité. 

La santé d’abord oui, mais il y a aussi l’image de la radio qu’il faudra préserver. Des années de travail pour en arriver là, l’équipe est consciente de l’importance du droit de nos auditeurs à l’information et on y travaille, dans les meilleures conditions. 

 



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