Le chroniqueur de Feya9’in sur IFM, Hatem Belhaj, a considéré, mardi 11 janvier 2022, que les propos du président de la République concernant les personnes placées en résidence surveillée sont une critique adressée à la justice et une insinuation pour dire qu’il n’a pas fait son travail.

« Concernant les propositions j’ai un reproche au président. Demandez-vous si vous écoutez les propositions différentes. Vous avez exclu l’opinion différente », a expliqué Hatem Belhaj.

Le chroniqueur a considéré que le président utilisait un ton menaçant en disant que certaines sentences peuvent arriver jusqu’à la peine de mort. Il a conseillé aux étudiants et aux doctorants de travailler sur la communication du président, qui est inédite.

Le chef de l’Etat avait affirmé, durant une rencontre avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, que certaines personnes placées en résidence surveillée auraient dû être mises en prison indiquant qu’il existe des documents prouvant leur implication dans des crimes de falsification de passeports notamment. Le président a assuré que la justice possédait des documents prouvant la culpabilité de personnes dans la trahison et intelligence avec des parties étrangères. Des crimes dont les sentences peuvent atteindre la peine de mort.