Le chroniqueur de Feya9’in sur IFM, Hatem Belhaj, a considéré, vendredi 10 décembre, que le discours de Rached Ghannouchi suite à l’incendie qui a ravagé le siège central d’Ennahdha sous-estimait l’intelligence des Tunisiens et un aveu implicite de sa responsabilité directe ou indirecte dans cet incendie.

Hatem Belhaj a ajouté que Rached Ghannouchi savait qu’il avait une responsabilité politique ou morale dans ce qui est arrivé puisque l’état de désespoir de Sami Essifi l’a poussé à s’immoler par le feu dans le siège d’Ennahdha.

« Ce monsieur ne réalise pas encore que le train de la politique et du temps l’a dépassé. Les premières victimes sont les enfants de son mouvement », a-t-il affirmé. « Je ne crois pas que dans les conditions actuelles on puisse perpétrer un acte criminel au siège du parti aussi facilement ».