Le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies, Antonio Guterres, a assuré, mercredi 18 mai 2022, qu’il existe des prémices d’espoir dans la crise alimentaire mondiale que vit le monde à cause de la guerre russo-ukrainienne. Cette guerre a provoqué la hausse des prix des céréales, des engrais, de l’huile végétale et des hydrocarbures de manière insensée.

Guterres a proposé, à l’issue de pourparlers avec des responsables russes, ukrainiens, européens, turcs et américains, d’accélérer l’exportation de quantités de blé retenues dans les ports ukrainiens (22 millions de tonnes approximativement). En contrepartie, les engrais russes et biélorusses seraient autorisés à accéder aux marchés internationaux.

De son côté, la Russie s’est dite disposée à sécuriser les passages maritimes et terrestres pour les exportations alimentaires ukrainiennes.

Selon les Nations-Unies, 36 pays dans le monde économiquement précaires importent plus de la moitié de leurs besoins en céréales d’Ukraine dont principalement le Liban, le Yémen et la RDC. Des centaines de millions de personnes ont menacées de faim.