La vice-présidente du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Amira Mohamed, a affirmé, mardi 14 juin 2022 dans une déclaration à la correspondante d’IFM, que le secteur de l’audiovisuel public et privé souffre de plusieurs problématiques en l’absence d’une politique claire avec les médias.

En marge d’un atelier concernant la réforme des médias audiovisuels publics et privés, Amira Mohamed a déclaré qu’ils veulent des instrumentaliser les médias publics pour en faire des médias gouvernementaux qui manquent des ressources et des budgets nécessaires. Elle ajouté que les tentatives de mainmise sur les médias publics par les différents gouvernements et leur instrumentalisation au service de la stratégie de communication gouvernementale ont porté atteinte à l’image de ces médias.

Elle a également indiqué que les médias privés souffrent de problématiques différentes dont le fait que d’autres métiers soient privilégiés et la négligence du rôle du véritable journaliste, ce qui a influencé la crédibilité des médias privés aux yeux du public. Amira Mohamed a également signalé que le marché publicitaire est très étroit et que le nombre d’entreprises médiatiques ne correspond pas aux budgets alloués à la publicité sur les médias privés.