Le comité de défense de l’élu et homme d’affaires, Mehdi Ben Gharbia, a assuré avoir acquis la conviction que leur client est devenu un « bouc émissaire que l’on veut sacrifier dans une campagne de la lutte contre la corruption qui n’a pas réussi à atteindre des résultats satisfaisants pour ses soutiens ».
Dans un communiqué publié le 6 octobre 2021, le comité de défense a assuré qu’il existait un nombre d’indices et de croisements qui indiquent qu’il y a une volonté de faire tomber Mehdi Ben Gharbia quel que soient les moyens et les mesures employées par ses poursuivants et les alliances qui les lient.
Parmi ces indices, selon le comité de défense, le fait que la « bande de Thawra News » n’a pas cessé de diaboliser, de dénigrer et de diffamer Mehdi Ben Gharbia en plus de publier des documents qui concernent les biens de M. Ben Gharbia. Ces documents ont été extraits de manière illégale du système informatique du ministère des Finances. Le comité a également signalé la lenteur inexplicable de la plainte pour extorsion contre Thawra News et qui est documentée par un enregistrement. Par contre le ministère public de Sousse a fait d’une plainte au civil portée par l’une des sociétés du groupe en 2017, une affaire en pénal contre Mehdi Ben Gharbia, le groupe et les responsables dans ses sociétés.
Le comité de défense a ajouté que Mehdi Ben Gharbia a été convoqué à l’Aouina le 30 septembre 2021. Il est entré à la caserne à 10h du matin pour n’en sortir qu’à 3h du matin du jour suivant, soit 15 heures d’interrogatoire et une consultation entre la brigade et le ministère public de Sousse. En même temps, d’autres brigades ont été mobilisées dont la police fiscale pour prendre d’assaut les bureaux du groupe et convoquer ses cadres, et même le gardien, pour interrogatoire. Tout cela dans le cadre de deux accusations, l’une pour fraude à la facturation et l’autre pour blanchiment d’argent. La première accusation fait l’objet d’une plainte de l’une des sociétés du groupe. Quant à la deuxième accusation, Mehdi Ben Gharbia n’en a jamais entendu parler avant sa convocation et sa soumission à un interrogatoire précis concernant des dates qui remontent à plus de cinq ans. Le comité a précisé que le fait de leur avoir permis de quitter la caserne est un indice d’absence de preuves valables concernant les deux accusations.
Le comité de défense a également attiré l’attention sur le fait que le contenu de l’interrogatoire était publié, en temps et en heure, sur le compte Facebook de l’un des membres de la bande impliquée dans la corruption et l’extorsion le 30 septembre. Le comité a assuré que le constat légal de cette conformité a été fait.
Address: Immeuble Louati 4e étage Lot 6.5.9
Les Jardins du Lac - Tunis - Tunisie
Tél: +216 70 016 020
E-Mail: contact@ifm.tn