Le mouvement Ennahdha a confirmé, vendredi 31 décembre, le kidnapping du vice-président du mouvement et élu, Noureddine Bhiri, par des agents de police habillés en civil qui l’ont conduit à un endroit inconnu.

Ennahdha a affirmé que la femme de Noureddine Bhiri, Saida Akremi, a été violentée durant le kidnapping. Le parti s’est indigné de ce qu’elle a considéré comme un dangereux précédent qui annonce la liquidation des opposants politiques en dehors de tout cadre juridique de la part des putschistes. Ennahdha estime que le pouvoir a échoué à diriger le pays et n’a pas pu tenir ses fausses promesses.

Le parti considère que le pouvoir en place utilise la diversion pour tenir en haleine l’opinion publique en agitant des affaires imaginaires contre ses opposants politiques.