L’ancien membre de l’instance supérieure des élections, Zaki Rahmouni, que son seul objectif à travers la critique des déclarations du directeur exécutif de l’instance est de faire réussir la référendum, les élections et de réformer l’instance.

Répondant à une question sur un rétropédalage de l’instance sur les anciennes déclarations concernant l’enregistrement et les délais, Zaki Rahmouni a déclaré que ce serait le cas si l’on voit un nouveau calendrier. Il a poursuivi en disant que la mise en place d’un calendrier ne semble pas être une priorité pour l’instance et qu’il s’agit d’une simple manœuvre. Il a ajouté que s’il y avait un réel rétropédalage des réunions seraient consacrées à l’étude d’un nouveau calendrier. Il a ensuite conseillé de s’éloigner de l’appareil exécutif et des experts étrangers qui agissent avec l’appareil exécutif comme des marionnettes. « On veut que cette instance soit une instance de marionnettes », a-t-il déclaré.

L’invité de 90 minutes a exprimé sa désolation de voir qu’une plainte a été portée contre un membre de l’instance dans ce timing particulier. « Je ne sais pas qui a porté plainte contre l’instance, mais ce que je sais, c’est que les membres de l’instance de 2014 et les suivants échangent des accusations et leurs querelles sont jetées en pleine rue. En 2011, nous avions des différences fondamentales sur la méthode de travail et entre un grand nombre de membres et le président. Nous avions des différends profonds mais nous les réglions démocratiquement. Nous avions des différends à l’intérieur mais nous étions solidaires à l’extérieur », a assuré Zaki Rahmouni.